C'est parti pour l'aventure

“Nous amis ?Jamais

Tout ça ne sortira pas d'ici

Un dernier regard à son reflet, petit sourire pour parfaire sa tenue et s'auto-apprécier, Tony était enfin prêt pour sortir. Quoi de prévu ce soir ? Une bonne petite soirée chez un des étudiants de l'académie qui, tout comme lui, avait la chance d'avoir sa propre maison à Anaheim. Pour une fois, la petite fête ne se passerait pas chez Tony, pourquoi ? Grosse flemme du rangement à faire après, alors tant qu'à faire, autant aller foutre le bordel chez un autre, le plaisir serait le même. A peine arrivé et déjà une bouteille de bière à la main, rituel du brun qui se frayait un chemin parmi la foule, il devait y avoir quoi, cinquante personnes, voir plus, le nombre idéal pour une bonne soirée de débauche. Par chance le lendemain Tony spaghetti était en repos, un jour béni, il aurait tout le loisir de rouler dans son lit sans en sortir, d'ailleurs à cette pensée, il s'était demandé si investir dans des couches ne serait pas une idée sur laquelle méditer, après tout autant pousser la flemme jusqu'au bout et on sait tous que sortir du lit pour aller pisser, ben ça fait chier.

La musique résonnait à fond, tiens, il lui semblait reconnaître "Back to you" une chanson bien pourrie d'un chanteur qui ressemblait étrangement à ce Jay Miller, surement la raison pour laquelle la chanson grinçait dans ses oreilles,lui d'ordinaire pas difficile en matière de musique. Jay, fallait-il seulement encore parler de ce gars ? Celui qui s'était prit pour Spiderman, avec tout en moins que l'original. D'ailleurs, depuis ce jour là, il ne l'avait pas revu, peut-être qu'il avait enfin prit conscience de son inutilité sur terre et qu'il avait décidé de prendre une fusée pour s'éclipser sur Saturne. Ne prenez pas Tony pour un con, évidemment qu'il sait que c'est impossible mais laissez le rêver un peu. « HEY TONY, ON EST A COURT DE BIÈRES, TU SAIS OU EST LA RÉSERVE, J'TE LAISSE FAIRE LE PLEIN ! » Ou comment faire passer Tony pour l'habitué de service, à croire qu'il n'y avait que lui qui s'incrustait à toutes les soirées alcoolisées... Tss. En même temps sa réputation n'était plus à faire, mais quand même.

Posant sa deuxième bouteilles vide à côté d'autres cadavres à la cuisine, il descendit dans la cave, en prenant soin de ne pas fermer la porte. Pourquoi ? Vous avez jamais vu Scream ?? C'est quand la porte se ferme que le tueur arrive et vous plante d'une dizaine de coups de couteau, franchement quelle fin pourrie, pas question que Tony finisse sa vie planté au fond d'une cave sans une dernière bouteille à la main ! Plus sérieusement, c'est surtout qu'une fois la porte claquée, il est impossible de la réouvrire depuis la cave et l'Anglais n'avait pas spécialement envie de passer sa soirée seul comme un con ici.

« Bingo » Fit-il en ouvrant le gros frigo remplis de bouteilles de bières et autres boissons en tout genre. Sans perdre une minute il s'en ouvrit une et en bu une gorgée tout en sortant un pack de bière, puis un autre. Une main prise, il tenta tant bien que mal de prendre les deux packs de son bras libre, aller monsieur muscle, ce ne sont pas deux packs de bière qui vont t'arrêter. Prêt à remonter les bras chargés, un claquement de porte se fit entendre, oh nan, me dites pas qu'un crétin venait de refermer la porte... Ce fut l'unique pensée de Tony en cet instant.

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Une dernière vérification devant le miroir, essayant de combattre un épi dans ses cheveux, le petit anglais était fin prêt pour sa soirée. Jamais il ne manquerait une fête, encore moins maintenant qu'il doit tenter de combattre son célibat. Non pas qu'il déteste la solitude, mais se faire passer pour le parfait petit ami gay du Paki, ça commence à peser. D'ailleurs, en parlant du brun, Jay empoignait son téléphone, espérant avoir une réponse du prince d'Agrabah. Il était de fermeture du parc ce soir, impossible de faire honneur de sa présence. Fichtre, voilà qui annonce dors et déjà que la soirée sera à mourir d'ennui. Soupirant, le jeune homme laisser tomber son téléphone dans le fond de sa poche, et clés en mains, il quittait son appartement, direction le métro - sans permis fixe.

La fête en question battait déjà son plein quand le prince Flynn débarquait enfin. Il saluait quelques connaissances, attrapait une bière au passage, et se faisait une place dans un fauteuil, prêt de ses plus proches amis présents. Profondément inspiré par une discussion qui tournait autour de la couleur jaune poussin des cheveux de Katy Perry, il ne détournait les yeux qu'en apercevant une silhouette bien connue. Tony. Depuis leur dernière escapade dans les décors de It's A Small World, afin d’échapper aux managers légèrement furax suite à leur baignade improvisée en tenu des Avengers, ils ne s'étaient pas revus. Le Capitaine Américain ne l'avait surtout pas remercier d'avoir blanchit leur réputation, alors que bien trop fier de son plan, Jay n'attendait que ça. Il demandait donc un petit instant à ses amis, et bière à la main, il traversait le salon à la poursuite de son collègue. Ce dernier avait disparu dans la cave. Ce n'était pas dans ses petites habitudes d'aller donner un coup de main, surtout en risquant de se courbaturer les bras en soulevant des packs de bières. Mais il considérait que lui et le Captain étaient à présent liés par une entraide - secrète certes - et qu'il était donc de son devoir de lui venir en aide - un peu comme le blanchiment de réputation. Après une courte hésitation, il entrait donc à la cave, prenant soin de refermer la porte derrière lui, pour éviter les courant d'air - ce serait bête d'être malade alors que demain il faut le show à Disneyland.

« Spaghettis Bologno t'es là ? »

Ok, Jay avait un peu bu, mais pour sa défense - ou pas - même sans alcool dans le sang, il l'aurait sorti celle là. C'est vrai, ils sont potes maintenant, non ?
Descendant les escaliers, il aperçu Tony arriver les bras chargés de cartons de bières, et une autre bouteille coincée dans la bouche. L'image était assez hilarante. Roulant des yeux, il se faufilait vers son ami, attrapant un carton pour le débarrasser un peu.

« Sérieusement, tu ressemble à Cendrillon passé minuit là. »

Sans les haillons. Soulevant très difficilement le carton, de ses deux mains, tendis que l'autre n'avait besoin que d'un bras pour le même poids, Jay remontait les marches pour sortir d'ici. S'arrêtant devant la porte, il réfléchissait au meilleur moyen de l'ouvrir sans faire de casse, alors que ses deux mains tenaient fermement le carton. Il tenta de coincer sa cargaison entre son ventre et la porte, mais trop risqué. Il essayait de lâcher une main, même pas en rêve sa seconde tremblait. Il fini par tenter d'ouvrir la poignet en la coinçant entre ses dents, mais là encore, il allait finir chez le dentiste. Finalement, il se poussait contre la rampe de l'escalier, et détournait de petits yeux vers son acolyte.

« Après toi... »

Pour ne pas dire qu'il n'était pas capable d'ouvrir une porte tout en soulevant un pack de bière...

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« En bas ouai ! »

La surprise fut de taille lorsqu'en levant les yeux, Tony se retrouva face à face avec Jay, enfin de taille, au sens figuré bien sur parce que quand on voit Jay, on est tout sauf impressionné par sa grandeur. Mais au lieu du regard mauvais qu'il a toujours eu à son égard, c'est un sourire qui était apparu sur son visage, il n'était pas mécontent de le voir, non pas parce qu'il lui avait manqué mais parce qu'en cet instant, deux bras de plus ne seraient pas de trop ! Le nain s' était approché de lui, le libérant d'un pack de bières, et ce n'est pas l'envie de rire qui manquait à Tony quand il le vit légèrement galérer avec le pack en question. « Sérieusement, tu ressemble à Cendrillon passé minuit là. » Autant prendre ça pour un compliment, après tout Cendrillon a toujours été très belle, même dans sa tenue de bonne.

« T'as vu ta tête ? T'aurais mieux fait de remettre le masque de Spiderman plutôt que de nous infliger ça »

Bwah, c'était donnant-donnant, Jay charie Tony, Tony charie Jay, fallait bien que leurs habitudes restent présentes malgré qu'au jour d'aujourd'hui, ils avaient plus l'air de deux potes que de deux ennemis de longues dates. Dans l'esprit de Tony en tout cas. Ils auraient tout le loisir de parlementer sur leur dernière rencontre une fois remonté dans la maison, non pas que papoter à la cave ai quelque chose de bizarre, mais un peu quand même. L'Anglais suivit donc son accolyte et s'arrêta dans l'escalier le temps que Jay parvienne à ouvrir la porte, enfin, à accéder à la poignée de la porte avant tout, ce qui ne semblait pas être une mince affaire. Tony leva les yeux au ciel, faisant mine de ne pas voir le degrès de galère de Jay, et lorsque ce dernier se résigna enfin à ouvrir la porte, le brun jugea le moment opportun pour lui faire une petite révélation, qu'il aurait surement du lui faire avant de le laisser en chier comme ça mais ça avait quand même valu le coup d'oeil,il n'aurait pas voulu rater ça.

« Je voudrais bien, mais on est bloqués » Et il avait sortit ça d'un naturel déconcertant. « J'avais fais en sorte de pas claquer la porte parce qu'elle s'ouvre pas d'ici, mais grâce à toi, on aura toutes ces bières rien que pour nous, parce qu'ils sont pas prêts de venir nous chercher »

Valait mieux le prendre comme ça, sinon il aurait été obligé de tuer Jay et de cacher le corps dans la cave afin de débarasser la planète d'un tel énèrgumene... Sans même chercher à ouvrir la porte ou à cogner pour se faire entendre, le beau brun redescendit les deux premières marches qu'il avait grimpé -il n'avait pas prit la peine d'en monter d'avantage, sachant que ça ne servirait à rien- et déposa le pack par terre, échappant un soupire tout en se plongeant dans une longue réfléxion. Comment sortir d'ici par une autre porte. Un regard autour de lui, aucune issue, bah, ça avait valu le coup d'espérer. Il reposa alors ses yeux sur Jay

« On peut pas se retrouver dans une situation normale avec toi, t'as déjà essayé de consulter pour te faire enlever le mauvais oeil ? Sérieux tu crains » Portant la bouteille à sa bouche, il avaler presque cul sec la quasi totalité de sa bière, ben quoi, réfléchir, ça donne soif.

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« T'as vu ta tête ? T'aurais mieux fait de remettre le masque de Spiderman plutôt que de nous infliger ça. » Ça aurait été franchement dommage pour toute la gente féminine présente ce soir. Entre eux deux, le seul qui porte un masque dans les allées du parc, c'est l'italien. Sauf si l'on case la perruque dans les masques ?

« Vas savoir pourquoi, ils ne veulent plus que je joue Spiderman... »

Lançât-il sur le ton de l'ironie, tout en roulant des yeux. L'un comme l'autre savaient pertinemment pourquoi. Jay se félicitait quand même de la tournure qu'avaient pris les événements, parce que Tony s'en était sorti avec une simple engueulade, tendit que lui avait juste été exclu des Avengers. Même si c'était franchement décevant, lui son truc, ça reste les princes charmants. Puis il restait bien déterminé à obtenir le rôle de Star-Lord un de ces quatre, ce sera encore plus amusant que Spiderman.
« Je voudrais bien, mais on est bloqués. » Bloqué ? Arquant un sourcil, d'une mine interrogative, le britannique détournait le bleu de ses yeux vers la porte. Spaghetti avait définitivement trop bu.

« Y'a une poignet tu sais ? Ça sert à ouvrir une porte. Vous n'avez pas ça en Italie ? »

Se moquait-il malicieusement, la tête penchée vers son épaule, alors que sa jambe se relevait légèrement pour que sa cuisse l'aide à supporter le poids du pack. Si le blondinet pouvait s'activer à ouvrir cette porte, pour qu'il dépose sa cargaison dehors, ce serait franchement l'idéal. « J'avais fais en sorte de pas claquer la porte parce qu'elle s'ouvre pas d'ici, mais grâce à toi, on aura toutes ces bières rien que pour nous, parce qu'ils sont pas prêts de venir nous chercher. »

« ..... »

Ho. Fixant la porte de bas en haut, piteusement, et l'esprit coupable, Jay se retournait alors vers Tony, baissant les yeux tel un enfant qui vient de réaliser qu'il a fait là, une grosse bêtise. Sans bouger, il suivait du coin de l’œil son nouvel ami, qui venait de s'installer aux pieds des marches, tirant sur une nouvelle bouteille. Heureusement pour eux que ce n'était pas du rhum. « On peut pas se retrouver dans une situation normale avec toi, t'as déjà essayé de consulter pour te faire enlever le mauvais œil ? Sérieux tu crains. » Ho ça, Jay se posait souvent la même question. Pourquoi toutes les emmerdes ne tombent que sur lui ? Faut croire que dans une autre vie, il a du faire chier bien du monde. Soupirant après lui même, il descendit doucement les escaliers à son tour, et déposa le pack à leurs pieds, s'asseyant près de Tony. Il prit une bouteille pour lui même, se permettant quelques gorgées avant de reposer l'azure de ses yeux sur le blondinet.

« Ok, certes, je crains un peu. Mais... Tu avoueras que je suis le seul gars sur cette planète, avec qui te sois vraiment amusé. »

Faut reconnaître qu'on ne s'ennui pas avec Jay, même si le plus souvent, c'est sans le vouloir. D'un air fier, il venait trinquer dans la bouteille de Tony, avant d'avaler un bon niveau de la bouteille.

« T'avais déjà exploré It's A Small World dans le décor comme ça ? Je ne pense pas. Ils nous ont tous prit pour les démons l'autre jours, mais y'en n'a pas un qui niera s'être franchement amusé. La vidéo de notre combat elle circule encore sur You Tube, même ma mère l'a vu et m'a Félicité. »

Il terminait sa canette avant de la poser à côté du cadavre de celle de Tony, attrapant une nouvelle bouteille qu'il peina à décapsuler.

« Bon, certes, elle croit encore que c'était un spectacle officiel. »

Merde, il était incapable d'ouvrir cette bouteille. Pestant après cette capsule indécachetable, il finit par passer ses yeux de Tony à la bouteille, puis de la bouteille à Tony... Puis vers les muscles de Tony. Prenant une mine de chien battu, il lui tendait alors la bouteille, clignant des yeux comme s'il espérait charmer son camarade pour avoir un peu d'aide. Le tout avec un jeu d'acteur des plus pourrit qui soit.

« Si pour une fois tu te servais de tes biceps à mon escient ? »

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Soyons honnêtes, même si Jay avait fait un Spiderman plutôt cool, il n'avait rien d'un Anvengers donc au final, qu'il en soit exclu était une bonne nouvelle pour tout le monde. Notons malgré tout que les deux comparses s'étaient couverts mutuellement dans cette histoire, ils ne s'étaient pas balancés, chose qui aurait été inconcevables des mois auparavant, comme quoi tout arrive. Et si ils devaient remettre ça un de ces jours, peut-être, je dis bien peut-être que Tony serait partant, parce qu'un peu d'action dans la vie d'un Anvengers ça ne se refuse jamais. Tout ça pour en revenir à la situation actuelle, Jay et Tony, pris au piège dans une cave. Quelle ironie qu'à chaque fois ils se retrouvent ensemble dans ce genre d'embrouille ! Pour l'instant Jay n'avait pas encore capté qu'ils étaient effecivement pris au piège ici, il n'y avait qu'à voir sa réaction quand Tony précisa que la porte était bloquée. « Y'a une poignet tu sais ? Ça sert à ouvrir une porte. Vous n'avez pas ça en Italie ? » ... Appelles le con tant que t'y es. Il n'avait pas perdu une miette du petit squetch de Jay lorsque se dernier se rendit enfin compte qu'en effet, la porte ne s'ouvrait pas, malgré la poignée. Et la tête de "j'te l'avais dit espèce d'abruti" que faisait Tony voulait tout dire.

Le beau brun s'était résigné et avait déjà pris place sur le sol de la cave, bouteille en main, au moins ils ne mourraient pas de soif, la bonne nouvelle de la soirée ! « Ok, certes, je crains un peu. Mais... Tu avoueras que je suis le seul gars sur cette planète, avec qui te sois vraiment amusé. » Et les chevilles, elles se portent bien ? Franchement ce gars.

« Je m'amusais bien avant de te connaitre aussi tu sais, mais si ça peut te faire plaisir, je l'admet, la dernière fois, on s'est bien marrer, et si c'était à refaire, je le referais, sans le coup dans les cacauhetes par contre, j'ai encore l'intention de fonder une famille bien que j'sois plus trop certain que ça soit possible »

La douleur avait été bien réelle, il avait même l'impression qu'elle refaisait surface rien qu'en l'évoquant ! Vite, une nouvelle longue gorgée de bière pour oublier. « T'avais déjà exploré It's A Small World dans le décor comme ça ? Je ne pense pas. Ils nous ont tous prit pour les démons l'autre jours, mais y'en n'a pas un qui niera s'être franchement amusé. La vidéo de notre combat elle circule encore sur You Tube, même ma mère l'a vu et m'a Félicité. » Et il l'avait vu la vidéo, faut dire que filmer par les gens, ça rendait le tout encore plus hilarant, mais aussi plus cool, digne d'un vrai Avengers, franchement il était étonné de pas encore avoir reçu de contrat pour un nouveau film de superhéros ! Patience, tout vient à point qui sait attendre, après tout Chris Evans approchait de la retraite et physiquement, Tony avait tout pour prendre la relève. Ouai, l'alcool lui montait un peu à la tête, autant s'arrêter là dans le fantasme. Un sourire en guise de réponse, il posa son regard sur l'autre, observant avec l'envie de rire son duel face à la bouteille, et un zéro pour la bière ! « Si pour une fois tu te servais de tes biceps à mon escient ? » Sans perdre son sourire, Tony attrapa la bouteille qu'il ouvrit en un quart de secondes avant de lui rendre.

« Tu devrais vraiment mettre les pieds dans la salle de sport, ça te ferait pas de mal, et t'aurais l'air moins niais en portant le costume de Spiderman »

A son tour il cogna la bouteille contre celle de Jay en la portant à ses lèvres, jetant à nouveau un regard autour de lui.

« Tu sais à quoi je pense ? Je me dis que le destin veut vraiment nous réunir pour qu'on enterre la hâche de guerre, et j'me dis que c'est peut-être pas si con. Je t'ai jamais aimé, ta tronche m'est jamais revenue mais au fond, t'es pas le pire abruti que la terre ai porté, j'avais un chien qui essayait h24 de creuser des trous dans le béton, on trouve toujours plus con que soit au final »

Oui messieurs dames, ceci est un compliment bien détourné du grand Captain, qui sourit à son nouveau pote. Eh, il a été dur à sortir ce mot, mais ça y'est, il l'a bien craché, une bonne chose de faite.

« Alors, on fait la paix ? De toutes façons on va mourir ici, on aurait pu avoir une fin pire, comme finir noyer dans It's a small world » Et cette fois, il leva sa bouteille, attendant que l'autre fasse de même en venant la percuter, signant ainsi la fin de la guerre qui les liait depuis leur première rencontre. Un petit pas pour l'homme, un pas de géant pour l'humanité, voilà la véritable place de cette célèbre phrase.

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« Je m'amusais bien avant de te connaitre aussi tu sais, mais si ça peut te faire plaisir, je l'admet, la dernière fois, on s'est bien marrer, et si c'était à refaire, je le referais, sans le coup dans les cacahuètes par contre, j'ai encore l'intention de fonder une famille bien que j'sois plus trop certain que ça soit possible. » Passant la main qui tenait sa bière, devant sa bouche, le jeune anglais s'était mis à ricaner, fortement amusé par la réplique du plus âgé. Il ne pouvait pas cacher qu'il avait eu mal pour lui à ce moment là, mais il n'avait pas non plus trop réfléchit, tout avait été bon pour sauver son honneur. Enfin plutôt celui de Spider-man, puisque personne ne savait réellement que c'était lui sous le masque. - Il se demandait d'ailleurs qui avait bien pu le cracher à sa mère.

« Je suis profondément désolé pour ça, j'étais loin de penser que te faire toucher les cacahuètes par un homme pouvait être si douloureux. »

Le taquinait-il toujours en riant, d'un rire un peu aigue pour un homme d'ailleurs. Se calmant, il avalait le fond de sa bière, s'en servant une nouvelle en même temps que le blondinet, histoire d'essayer de suivre sa cadence, qui visiblement, était plus entraînée que la sienne.

« Si tu veux, j'te prêterais mes spermatozoïde à l'avenir. »

Le pire c'est que là, il était totalement sérieux, il ne ricanait plus, il avait même levé sa bouteille en attendant que l'italien la lui ouvre, impassible, comme si une telle proposition était tout à fait naturelle. Chez lui, c'est d'ailleurs le cas. « Tu devrais vraiment mettre les pieds dans la salle de sport, ça te ferait pas de mal, et t'aurais l'air moins niais en portant le costume de Spiderman » Hé ? Les yeux ébahis, il levait les deux bras comme un innocent face aux accusations, avant de reprendre sa bouteille en main. Enfonçant le blanc de ses yeux dans ceux de l'avengers, il pointait sa bouteille vers lui, même si sa mère lui a toujours répétée que c'était très mal poli.

« Hey, tu te rappelle qui t'as castré non ?! »

Se défendit-il, avant de grimacer en avalant un peu trop de bière qui lui piquait le fond de la gorge. Il essayait vraiment de suivre Tony, qui les enchaînait si rapidement, et Jay se demandait encore comme il parvenait à rester sobre.

« J'te jure que là dessous, y'a du muscle! »

Il tirait sur le col de son tee-shirt en désignant son buste avec sa bouteille, et hochant la tête pour confirmer un peu plus ses dires, il avalait le reste de sa bière, tout en comptant du coin de l’œil, le nombre de canettes vides qui entouraient Tony. Il avait du retard. « Tu sais à quoi je pense ? Je me dis que le destin veut vraiment nous réunir pour qu'on enterre la hache de guerre, et j'me dis que c'est peut-être pas si con. Je t'ai jamais aimé, ta tronche m'est jamais revenue mais au fond, t'es pas le pire abruti que la terre ai porté, j'avais un chien qui essayait h24 de creuser des trous dans le béton, on trouve toujours plus con que soit au final. »

« ... »

La bouche légèrement entre-ouverte, la bouteille près de ses lèvres, Jay bugguait un instant, essayant de comprendre si cette phrase était réellement un compliment. N'était-il pas en train de sous entendre, que l'anglais était juste légèrement moins con qu'un chien ? Préférant ignorer ce commentaire, qui dans la bouche du blond, semblait de toute façon être un compliment, il haussait les épaules et ravalait un peu de bière, réalisant qu'à force de vouloir suivre Tony, il en venait à détester la bière. « Alors, on fait la paix ? De toutes façons on va mourir ici, on aurait pu avoir une fin pire, comme finir noyer dans It's a small world » Acquiesçant tout en minaudant, il trinquait avec sa bouteille, dans celle de Tony, posant ensuite le regard vers son goulot avec un petit dégoût. Il n'en pouvait plus de la bière, mais c'était trop impoli de trinquer et de reposer sa boisson, alors il se résignait et en avalait de bonnes gorgées, espérant finir sa bouteille au plus vite.

« J'suis pas sur qu'on crève ici, ils vont bien finir par manquer d'alcool, c'est nous qui avons tout. Et puis dans les caves, y'a toujours de la bouffe. »

Posant sa bière sur les marches, il se levait et partait à la conquête du fond de la pièce, cherchant autour des bouteilles et des outils, s'il n'y avait pas quelques charcuteries de planquées dans le coin. Bingo, un bon gros saucisson dans un petit frigo, et même un jambon entier. Il s'était contenté d'empoigner le saucisson, et faute de couteau, il avait prit une scie qui traînait sur le meuble d'à côté. C'était peut-être pas très hygiénique et surtout très dangereux, mais avec la dose d'alcool qu'il avait déjà dans le sang, il n'en n'avait plus rien à faire. Il tranchait alors quelques tranches, sans se couper - on se demande encore comment - et après avoir déposé le tout dans un dessous de pot de fleur, il ramenait sa cargaison aux pieds de Captain, repartant alors vers les étagères à vin. Tel Ollivanders devant ses baguettes magiques, il bougeait ses doigts dans tous les sens en passant devant les culs de bouteilles, et il en attrapait finalement une, étudiant l'étiquette juste après.

« Cuvée 95, la meilleure! »

Rassurez vous, il n'y connait rien en vin, c'est juste son année de naissance. Attrapant un tire bouchon dans la collection d'engins qu'il y avait à ses côtés, il coinçait la bouteille entre ses jambes pour l'ouvrir, et après de bonnes minutes à s'être battu avec, il y était parvenu. Il bu quelques gorgées de vin rouge au goulot, savourant son gout pour en oublier celui de la bière - bien qu'il ignore si c'était vraiment un bon vin. Et commençant à tituber, il émit un petit rot - la bière qui remonte! -, main devant sa bouche, tout en revenant vers Tony, d'une démarche tanguante.

« A la tienne. »

Il lui tendait la bouteille, et volait un morceau de saucisson au passage, qui lui était définitivement délicieux. Il regrettait presque que Shariq ne soit pas là pour profiter de tout ça, jusqu'à ce qu'il se souvienne que le Paki ne mangeait pas de porc. D'ailleurs, pourquoi boit-il alors ? Songeant à tout ça, il ravalait un autre morceau, suivit d'une gorgée de pinard,et il s'essuyait rapidement la bouche d'un revers de main.

« Le coup du chien, sérieusement, c'était vraiment un compliment ? »

Oui ça ne lui revenait que maintenant. Un sourcil froncé, et l'autre arqué - me demandez pas comment c'est possible - il plantait le bleu de ses yeux dans ceux de l'italien, avec insistance, remettant presque en doute leur fraîche amitié.

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« Je suis profondément désolé pour ça, j'étais loin de penser que te faire toucher les cacahuètes par un homme pouvait être si douloureux. » Et bien prépares toi Jay, la prochaine fois, tu auras aussi le droit de tester, afin de confirmer qu'effectivement, homme ou femme, quand on vous frappe à cet endroit là, toute la virilité redescend à vitesse grand V. Pour l'heure, tout ceci était terminé, inutile de déblatérer sur le passé, surtout quand il est aussi douloureux. Leur complicité semblait refaire surface tandis ce qu'ensemble ils sirotaient leurs bières les une après les autres. Tony, qui voit toujours tout, avait remarqué que Jay avait bien du mal à suivre le rythme, s'il n'aimait bien la bière, pourquoi s'obstiner à en boire ? Ah, ces hommes. Tony lui était un grand habitué, il pouvait tranquillement se finir un pack de bière que dans sa tête c'est comme s'il n'en avait bu qu'une seule, et en voyant les cadavres à côté de lui, il fut d'ailleurs bien surpris d'en voir un aussi grand nombre. Wow mollo l'asticot, c'est pas le moment de reprendre du bide ! « J'suis pas sur qu'on crève ici, ils vont bien finir par manquer d'alcool, c'est nous qui avons tout. Et puis dans les caves, y'a toujours de la bouffe. » Manger, bonne idée.

« J'suis pas certain que ce que tu trouveras sera mangeable, vu la poussière sur toutes les étagères »

Pendant que Jay farfouillait partout à la recherche de quelque chose à se mettre sous la dent, Tony lui terminait sa troisième... quatrième ? Mh, cinquième bière surement, peu importe à cette heure ci qui a besoin de compter ? Et l'autre venait de trouver du saucisson, aie, charcuterie, un met que l'Italien avait arrêté de manger depuis qu'il mettait tout en oeuvre pour se construire ce corps d'apollon. Mais là, boire, ça creuse, il allait surement faire une petite entorse à son régime. Et puis la bouffe comme l'alcool, ça créer des liens.

« Ca c'est bon ! » Fit-il en se servant du vin. « J'ai bien cru qu'on n'aurait pas d'alcool ce soir » Euh Tony t'as conscience que tu fais que de boire depuis que t'es arrivé à cette soirée ? Y'en a un qui a le cerveau qui se débranche doucement.

Il piqua aussi quelques tranches de saucissons et haussa les épaules à la question de Jay. « Le coup du chien, sérieusement, c'était vraiment un compliment ? »

« Bah ouai ? Faudra te contenter de ça, comptes pas sur moi pour te faire une déclaration, t'es pas assez sexy à mon goût, il te manque quelques bonnets »

Haussement de sourcils, oui je sais, Tony ne répondait pas directement à la question, d'ailleurs la fin de sa phrase n'avait rien à faire là, mais allez savoir pourquoi il avait ressentit le besoin de le dire. Avec des types comme Jay on sait jamais, il pourrait se faire des films quand à un rapprochement soudain entre eux, faudrait pas qu'il se fasse trop d'illusions. Nouvelle gorgée de vin, son regard se posa à nouveau sur Jay.

« Bon, on s'occupe ? Un jeu à boire ? A moins que t'ai peur de pas tenir la distance, vu ton état j'ai pas envie de devoir te ramasser à la petite cuillère après un verre de plus. » Et le rire gentiment moqueur qui va avec s'il vous plait !

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« J'ai bien cru qu'on n'aurait pas d'alcool ce soir. » S'arrêtant de mâcher son morceau de saucisson, Jay posait un regard intrigué sur les cadavres de bières qui entouraient Tony, avant de relever l'azure de ses yeux jusqu'à ceux du jeune homme, avec étonnement. Si les bières n'étaient pas déjà de l'alcool, surtout avec tout ce qu'il a bu, qu'est-ce que c'était ? Le pire dans tout ça, c'est que cet idiot n'a même pas encore envie de pisser ? Pour sur lui, il va finir par se faire dessus à ce rythme là. Oh mais d'ailleurs ?

« Ho put***, si on a envie de pisser, comment on fait ?! »

Et encore, imaginez son stresse quand il réalisera qu'en plus d'avoir envie de faire pipi, il pourrait bien être prit d'une autre grosse envie dans la soirée, et je ne parle pas de celle de vomir ses bières.

« Bah ouai ? Faudra te contenter de ça, comptes pas sur moi pour te faire une déclaration, t'es pas assez sexy à mon goût, il te manque quelques bonnets » Les lèvres de Jay bougèrent légèrement, sans qu'aucun son n'en sorte. Les sourcils froncés, il tentait de comprendre la réplique du plus costaud, sans vraiment comprendre le rapport entre le chien et les bonnets. Il restait donc un court instant immobile, jusqu'à ce qu'il en conclu que lui même avait déjà trop bu pour parvenir à comprendre la philosophie des gens. Parce que ça ne pouvait être que de la philosophie, après autant d'alcool ingurgitée. « Bon, on s'occupe ? Un jeu à boire ? A moins que t'ai peur de pas tenir la distance, vu ton état j'ai pas envie de devoir te ramasser à la petite cuillère après un verre de plus. » Les yeux fatigués, signe qu'il avait déjà trop bu, Jay hochait pourtant la tête, venant reprendre place aux côtés de Tony, malgré une certaine difficulté à parvenir à s’asseoir sur la bonne marche.

« Même pas que j'me couche, j'tiendrais! Mais vraiment, comment j'fais si j'ai envie de pisser ? »

Oui la question l'inquiétait vraiment. un autre morceau de saucisson en bouche, il se hissait tant bien que mal en bas des marches, posant un petit pot à quelques mètres. Il attrapait une boite de vis avant de revenir s'installer avec Tony, déposant la petite boite entre eux, avant d'en prendre deux ou trois en main.

« A chaque fois tu vise bien dans le pot, l'autre boit un coup. Si tu te loupe, c'est toi qui bois. »

Il jetait un œil à son acolyte pour être certain qu'il était partant, puis visant comme il le pouvait, il jetait la vis qui atterrit malheureusement dans les étagères de vin. Espérons que le prochain qui se servira, ne se plantera pas le doigt dessus. Soupirant de son échec, il prenait une gorgée dans la bouteille déjà ouverte, grimaçant au passage. Un revers de main sur sa bouche, et il tendait une vis à Tony.

« A toi mon beau, te rate pas trop! »

Avait-il au moins conscience que c'était lui qui avait raté son premier tir ? Honnêtement là, plus grand chose lui importait. Il avait les idées en vrac et l'esprit totalement flou. Plus rien ne lui importait vraiment, si ce n'est qu'il avait une forte envie de dormir, de rire aussi, de parler, ho oui de causer de tout et de rien, et peut-être même qu'il avait un peu mal à la tête... Et qu'il commence à avoir envie de pisser!

“Nous amis ?Jamais

Tout ça ne sortira pas d'ici

Les jeux à boire, franchement existe t-il un truc aussi con quand t'es déjà bourré ? Je ne crois pas non. Même si Tony tient très bien l'alcool, après quelques verres les multiples breuvages commencent à faire leur effet et le cerveau du bel Italien n'était plus à cent pour-cent fonctionnel. C'est d'ailleurs pour ça qu'il avait lancé cette idée débile, d'autant plus qu'en voyant Jay, fallait pas espérer grand chose du gringalet, apparemment lui et l'alcool ne faisaient pas aussi bon ménage; ses yeux brillants et son air fébrile le démontraient d'eux même. « Ho put***, si on a envie de pisser, comment on fait ?! » Détail important, et les yeux de Tony dérivèrent en direction des cadavres de bouteilles.

« Faut leur donner une seconde vie à ses bouteilles vides ! »

Un signe de tête pour montrer les bouteilles vides à Jay, il n'aurait qu'à en prendre une et à la présenter à son ver de terre pour qu'il se vide dedans, rien de bien compliqué. Et visiblement le sujet pipi ou popo était devenu une priorité dans l'esprit de Jay, ce qui fit rouler les yeux à Tony. Faudrait qu'il songe à lui prendre des couches la prochaine fois qu'ils se retrouveraient dans cette situation, parce que oui, sans aucun doute ils s'y retrouveraient encore. « A chaque fois tu vise bien dans le pot, l'autre boit un coup. Si tu te loupe, c'est toi qui bois. » Le meilleur jeu qui soit quand on veut occuper une soirée avec un pote, alcoolisé on s'entend. Le brun acquiesça avant de laisser son acolyte commencer, fallait bien voir son niveau avant de se lancer.Et quel niveau ! Un vrai pro, incroyable. « A toi mon beau, te rate pas trop! » Disait-il après ce brillant échec. Éclatant de rire, Tony attrapa une vis, et lança à son tour. Manque de bol il manqua son coup aussi et bu une gorgée de vin.

« Si tu rates le prochain, t'en bois deux d'affilé, si tu réussi, j'en bois trois ! »

Les dés sont jetés. Et c'est concentré que Tony attendait que son pote lance sa vis, espérant qu'il rate évidemment, mais vu son état il y avait peu de chances qu'il vise dans la bouteille, à moins d'un grand coup de bol.

« Au fait j'te préviens, si tu vomi j'te casse la gueule » Fallait juste le dire quoi.

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« Faut leur donner une seconde vie à ses bouteilles vides ! » Jay eu besoin de longues secondes de réflexion avant de comprendre ou voulait en venir son nouvel acolyte. Les yeux rivés sur les cadavres de bouteilles, il aurait certainement eu un air écœuré en temps normal. Mais là, il n'y avait plus grand chose qui l'ennuyait, son cerveau étant déjà tant embrouillé. Alors il haussait les épaules, visiblement totalement en accord avec le blond, et il s'installait prêt pour le jeu. Il aurait vraiment pensé que l'italien serait très doué en la matière, et après un cuisant échec de sa main, il tendait les vis au second, scrutant son lancé... Qui se soldait par un échec aussi. Presque déçu, l'anglais minaudait, attrapant une nouvelle vis entre ses doigts. « Si tu rates le prochain, t'en bois deux d'affilé, si tu réussi, j'en bois trois ! »

« Si j'le rate, j'vais vomir... »

Se plaignait-il, il avait définitivement trop bu, pas spécialement de l'alcool, ça aurait été du coca, ça lui ferait le même effet. Il avait vraiment trop avalé de boissons et de bouffe ce soir. Sans grande conviction, il balançait le petit outillage en l'air, qui par on ne sait encore quel miracle, termina sa course au fond du pot. Goal! Brusquement, le petit artiste se redressait, les yeux exorbités, levant les bras en l'air tel un supporter devant un match de foot que son équipe remporte.

« OH MY GOD! »

S'écriait-il dans son anglais natal, avant de se tourner vers l'italien. Dans l’euphorie de sa réussite, il posait ses deux mains sur les épaules du blond pour le secouer légèrement, probablement tout en lui éclatant les tympans de sa petite voix aiguës. Puis le tirant vers lui, sans s'en rendre compte, il lui avait roulé un patin avant de lui ébouriffer les cheveux et de descendre les marches pour exécuté une super danse de la victoire. Il se trémoussait de bonnes secondes avant de s'arrêter, réalisant qu'il venait d'embrasser un homme. Droit comme un piquet, il fronçait les sourcils, puis rapidement, il s'essuyait la bouche d'un revers de la main, avant de se remettre à danser, l'air de rien, trop fier de son but. Tout en bougeant son popotin mieux que Beyoncé (C'était ce dont il jugeait avec l'alcool qu'il avait hein) il attrapait la bouteille et la tendait au blondinet.

« Ah glou', ha glou, ha glou'! »

Se moquait-il, toujours sans s'arrêter de danser, même penché sur l'autre.

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« Si j'le rate, j'vais vomir... » Et Tony le croyait, vu son état, le gringalet n'allait pas tarder à évacuer le surplus d'alcool et d'autres trucs qui traînaient dans son corps, pauvre Tony qui allait être témoin d'une telle scène d'horreur. En plus l'Italien c'est ce genre de personne à vomir dans la seconde si il voit quelqu'un d'autre vomir, autant vous laissez imaginer l'état de la cave après ça. On connait le délire du sol est en lave, et ben là, on aura droit au remake le sol est en vomi, moins délirant comme jeu. Enfin pour éviter ça il fallait juste que Jay réussisse son coup, et en y réfléchissant un peu plus, c'était une belle connerie que d'avoir lancé cette idée parce que Jay n'avait pas la moindre chance de réussir son coup. Et pourtant, POURTANT. En croyant à peine ses yeux, Tony dû y regarder à deux fois pour voir la petite vis bien rangée dans la bouteille, incroyable ! La chance du débutant, ou alors de cocu, au choix.

« Mais nan, c'était impossible ! »

Riant de la situation, l'enthousiasme du petit fut quelque peu déroutant, un aurait dit un singe pris de pulsion face à une banane. En l'occurence, la banane ici, c'était Tony. Et le gros drame arriva. Enfin drame, si on se dit que se faire rouler une pelle par son ex pire ennemi complètement bourré est un problème dans la vie, alors oui, c'en est un. Sauf que là, Tony ne captait plus grand chose non plus et il n'était pas certain que le geste ait été quelque chose de mal ou non.
Tony réveilles toi, ce mongole vient de t'embrasser, tes lèvres si précieuses et exclusivement réservées aux filles... aux filles j'ai dit, et la personne en face de toi c'est tout, sauf une fille !
Merci conscience pour ce rappel à l'ordre. Les yeux exhorbités, le brun resta bouche bée, avant de s'essuyer les lèvres d'un revers de la manche. Et l'autre qui ne semblait absolument pas déranger par son geste, avait-il seulement eu conscience de ce qu'il venait de faire.

« C'était quoi ça ? T'as vu ce que tu viens de faire?? Ah mais j'hallucine mec tu m'as roulé une pelle, et en plus t'as fais ça n'importe comment, je plains les filles que tu galoches ! »

Et c'est le seul truc qui te déranges dans le fait qu'un mec vienne de t'embrasser ? Bon sang, il fallait vraiment que l'alcool s'évacue du corps de Tony. Attrapant son verre de vin, il s'exécuta, l'avala cul sec, s'en servit deux autres et fit de même. Un pari est un pari, mais là, c'était trop, y'a rien de plus écoeurant que le vin, alors trois verres dans cet état.

« Arrête de bouger tu me files la nausée »

C'est surtout l'alcool ça Tony...

« Ok.. Là, je vais le mettre, et tu devras mieux m'embra.. nan, wow qu'est ce que je dis, tu devras boire le reste de la bouteille cul sec ! »

Et d'un geste presque calculé, il lança la vis qui atteigna son objectif avec brio, laissant s'élever un petit "shtinng" de la victoire. Vis dans la bouteille, opération réussie, Tony offrit l'un de ses plus beaux sourire à Jay en le regardant, haussant les sourcils avec amusement alors qu'il n'attendait qu'une chose, voir son pote devenir vert après avoir bu ce qui serait surement sa dernière gorgée.

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« Mais nan, c'était impossible ! » Hey, chance de cocu, ce serait compliqué, quand on connait l'état désertique de la vie amoureuse du jeune anglais. Non, il était juste doué, pourquoi est-ce si compliqué à comprendre ?! Le pire dans tout ça, ce n'est même pas l'explication du pourquoi du comment... C'est avant tout le geste encore plus improbable que la victoire de Jay. Il avait roulé une pelle, sans s'en rendre compte, à l'ennemi de toujours, Tony. Et il lui avait fallu pas moins d'une minute pour s'en rendre compte et s'essuyer la bouche, sans vraiment plus d'amples réactions. Il était définitivement, complètement, bourré. « C'était quoi ça ? T'as vu ce que tu viens de faire?? Ah mais j'hallucine mec tu m'as roulé une pelle, et en plus t'as fais ça n'importe comment, je plains les filles que tu galoches ! »

« WHAT ?! »

Protestait-il d'un accent britannique franchement prononcé, s'arrêtant net dans sa petite danse au déhanché pourtant admirablement ridicule. Stoppé dans la même position qu'il était aux premiers mots de Tony, il fronçait les sourcils presque irrité par la réflexion de l'italien. On est d'accord qu'en temps normal, le plus gros du sujet à débattre, serait quand même le pourquoi un tel baiser ? Non, ces deux idiots là, n'avaient qu'une chose en tête... La façon de le faire.

« Alors là, j't'arrête toute de suite, toutes les nanas que j'ai galoché, y'en a aucune qui s'est plainte! Toi j'suis sûr t'embrasse comme un phoque, moi j'ai l'art du baiser parfait! Hey j'peux te le prouver! »

Il tentait quelques pas vers le blond, mais celui ci s'était déjà retourné avec visiblement, les premiers effets de l'alcool. « Arrête de bouger tu me files la nausée. » Jay lui, il avait envie de pisser surtout... « Ok.. Là, je vais le mettre, et tu devras mieux m'embra.. nan, wow qu'est ce que je dis, tu devras boire le reste de la bouteille cul sec ! »

« Coquin, t'en redemande hein! »

Ricanait-il, à moitié plié en deux par son envie de faire pipi, et sa nausée plus montante qu'une pauvre femme enceinte. Roulant des yeux sous le but de Tony, il attrapait la bouteille en grimaçant, persuadé qu'il vomirait à la prochaine gorgée. Et au moment même ou le vin traversait sa gorge, la porte de la cave s'ouvrait sur le jeune propriétaire, qui visiblement, cherchait sa bière.

« Ho shit! »

Larguant la bouteille entre les cuisses de Tony - à l'envers tant qu'à faire, le tâchant au passage entre les jambes - il grimpait les escaliers très rapidement, poussant leur hôte pour accourir vers la salle de bain, forte heureusement, libre. Là, face au toilettes, il eu une bonne trentaine de secondes, un grand débats avec sa conscience. Devait-il d'abord vomir, ou pisser ? Incapable de retenir sa vessie plus longtemps, il coupait court au débat pour soulager sa petite envie, tirer rapidement la chasse d'eau, et s'agenouiller aussitôt devant la cuvette prit, de haut le cœur...

« Ha j'vais mourir... »

Ses yeux en pleuraient.

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« Coquin, t'en redemande hein! » En toute honnêté, Tony lui même ne savait pas ce qu'il désirait à ce moment là. Bien qu'habitué à se torcher la gueule en soirée, arrive un moment où le corps atteint ses limites et ou le cerveau décide de bien vous en faire baver. Par chance la nausée n'était encore pas d'actualité, sauf peut-être dans les secondes qui suivirent ce baiser maladroit et puant le vin, pourtant pas si désagréable à cette heure de nuit... Bon okay on divague mais Tony avait connu bien pire qu'un smack par son ancien meilleur ennemi. Bref, oublions tout ça, de toutes façon demain matin le bel Italien aurait tout oublié, du moins il l'espérait, c'est ce qui arrive en temps normal nan ? Quand on fait une connerie en étant bourré et qu'on se réveille le lendemain sans se souvenir de rien.

Et là, miracle, la porte s'ouvrit, leur permettant d'être enfin libre. Dommage, ils s'étaient quand même bien éclatés mais soyons honnête, rester là une heure de plus aurait pu mal tourné et qui sait comment ces deux là auraient fini la soirée... Yerk, ôtez vous ces images répugnantes de la tête bande de pervers !

« Ah putaaain »

Déversant du vin sur son entre jambes, Tony balança la bouteille que Jay lui avait glorieusement déposé à cet endroit plus loin dans la pièce, essayant de quelques revers de la main de faire sécher son pantalon, en vain, fallait pas rêver non plus. Se focalisant sur le plus important, Tony suivit le pas à Jay pour sortir de la cave, inutile de prendre un risque supplémentaire et de se retrouver enfermer là, seul cette fois. Allez savoir pourquoi il avait suivit Jay jusqu'à la salle de bain, comme si il avait besoin d'être avec lui jusqu'au bout, un espèce de lien de solidarité entre hommes bourrés, ou quelque chose du genre. Et non vous ne rêvez pas, il le regarda pissé, puis vomir, sans vraiment se rendre compte de ce qu'il regardait vraiment. Le seul truc qui lui vint à l'esprit fut...

« Tu veux que je te tienne les cheveux ? »

Oui Tony, utile, très utile,surtout que Jay était loin d'avoir besoin de ça vu la longueur de ses cheveux... Mais c'est l'intention qui compte comme on dit. C'est alors que sans avoir le temps de comprendre ce qui lui arrivait, Tony fut pris d'une nausée, le chiotte étant prit par son accolyte.. Il ne trouva rien de mieux que de vomir par terre, le bon gros vomi bien liquide, merci vin et bière, nos grands alliés ! Son teint était passé de normal à vert, pour finir aussi pâle qu'un Cullen, ouai, gardons quand même le côté sexy de la chose.

« J'suis déjà mort... »

Le brun grimaça en voyant son glorieux rejet avant de s'assoir contre le mur, un peu plus loin.

« Heureusement que tu m'as fait ce bisou avant, j'aurais pas supporté après ça... » Décidemment, ce baiser lui restait « Me laisse pas crever là mon pote... »

A moitié dégouté et toujours aussi bourré, il lui tendit la main, attendant à ce qu'il prenne la sienne, bah ouai il avait quand même besoin d'être rassuré que son compagnon resterait là, à mourir avec lui, comme deux bons héros...

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Jay avait beau être un grand habitué des soirées, il ne buvait jamais autant. Probablement par peur de faire un pas de travers ou de devenir incontrôlable. Il a déjà un mauvais karma à jeun, alors il n'osait pas imaginer le résultat avec quelques grammes en trop. Ce soir pourtant, il avait baissé sa garde, et voilà qu'il le payait cher. Demain serait probablement bien pire. Son corps rejetait ses excès, le laissant tremblotant et vert - ou blanc -, à genoux, la tête dans le toilette, au risque de provoquer un bouchon pour ceux qui auraient le malheur d'avoir une soudaine envie de pisser. « Tu veux que je te tienne les cheveux ? » C'est con, mais alors qu'il était dans le pire état qu'il n'ait jamais connu, il s'était mit à rire, tout en tenant sa tête douloureuse au dessus de la cuvette.

« Han oué, quitte à jouer le parfait boyfriend, fais le bien. »

Jay s’apprêtait à lui faire une place autour de son trône, mais un peu trop tard. Le blond venait de vomir en plein milieu de l'entrée de la salle de bain, sous un gémissement de complainte de la part du propriétaire des lieux, qui les avait suivit. « J'suis déjà mort... » Et voilà qu'il s'en allait crever contre le mur au lieu d'aider Jay. « Heureusement que tu m'as fait ce bisou avant, j'aurais pas supporté après ça... » Le propriétaire grimaçait sans trop comprendre toute l'histoire, passant son regard de Jay à Tony et inversement. « Me laisse pas crever là mon pote... » Réalisant que le blond lui tendait la main, tel Jack et Rose dans le Titanic, notre abruti de service en fit de même, mimant l'homme à l'agonit - quoi qu'il n'avait pas à mimer tant que ça - tendant sa main le plus loin possible vers Tony.

« Jack... »

Murmurait-il dans un parfait jeu d'acteur le plus mauvais qui soit, alors que le propriétaire réapparaissait en leur balançant deux serpillières à la figure, coupant leur sublime scène romantique. « Vous me nettoyez vos conneries tous les deux, et vous libérez la salle de bain, y'en a qui ont envie de pisser! » Tirant sur la serpillière pour se l'ôter de la tête, le petit anglais la déposait proprement au sol, sur le vomi de Tony, tout en ravalant sa salive pour s'empêcher de nouveaux hauts le cœur.

« Moi au moins, je vomis proprement, bébé. »

Lançait-il alors qu'il tentait de nettoyer le sol, aider du propriétaire qui grognait dans son balais. « Putain mais je croyais que t'étais avec Shariq toi ? » Jay avait relevé subitement la tête, surprit qu'on croit vraiment à une telle rumeur, et encore plus qu'on le croit avec Tony. Il aurait certainement, en temps normal, prit sa défense et assurer son hétérosexualité à haute voix, mais là, il était tout sauf dans son état normal. Alors un petit sourire en coin apparaissait sur sa bouche, malgré les traits fatigués et pâles de son visage.

« J'ai trouvé mieux, tant pis pour lui. »

Se hissant tant bien que mal, le sol à peu près propre, il se lavais rapidement les mains dans le lavabo, puis il se penchait vers Tony pour l'aider à se relever, alors qu'il semblait complètement mort.

« Tu t'es fait pipi dessus mon poussin ? »

Et sans gêne, il attrapait une serviette pour essuyer le pantalon de Tony, même à l'endroit le plus gênant qui soit.

« Ho je crois que monsieur est bien bâti! »

Ricanait-il alors qu'il venait de passer là ou tout le monde à deviner - sinon tant pis pour vous. Jetant la serviette dans l'évier, il passait un bras autour du cou de Tony, le fixant avec de petits yeux amoureux - ou juste bourrés -, allant plaquer son autre main sur le torse du jeune italien.

« Si tu préfère on t'enlève ton pantalon ? »

Ce qui est sûr, c'est qu'après cette soirée, Jay aura bien du mal à rattraper son image d'homme à femme. Les invités qui attendaient pour passer aux toilettes admiraient la scène en riant, sans même que Jay ne les ait réellement remarqué.

« Scusez, convoi exceptionnel! »

Lançait-il d'une voix cruellement ivre, traînant Tony vers la sortie de la salle de bain, et l'amenant tant bien que mal vers le salon. Il se sentait un peu mieux d'avoir vomit, mais jusqu'à quand ? Relâchant le corps du plus âgé sur le canapé, il venait s’asseoir à côté de lui, tout en attrapant un verre à moitié vide à côté de la tablette. Il reniflait rapidement, ça ressemblait à de la vodka. Le sourire bête aux lèvres, il tendait le verre à Tony.

« Tu veux de l'eau ? »

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Franchement y'a pas à dire : Qu'est ce qu'on a l'air con quand on est complètement bourré. Le spectacle qu'offraient Tony et Jay était vraiment épique, enfin pas tant que ça quand on y pense, la plupart des gens ivres agissent comme eux, dommage qu'il n'y ai jamais personne pour les filmer et leur rappeler leur état pitoyable lorsqu'ils la ramènent un peu trop. Ces deux là avaient fini dans les toilettes, cherchant à s'entre aider par tous les moyens sauf que pour le coup il n'y en avait pas un pour rattraper l'autre et répugnant à voir. Jay avait vomi le premier, suivit de Tony, qui avait fermer la marche. Et on les retrouvait là, a moitié mort sur le sol, se prenant la main dans un dernier souffle, dans le genre ringards on ne pouvait pas faire mieux. « Vous me nettoyez vos conneries tous les deux, et vous libérez la salle de bain, y'en a qui ont envie de pisser! » Cette voix qui résonnait dans la tête de Tony quand l'autre leur avait braillé dessus,comme si on n'avait pas le droit de vomir tranquillement, c'était pas chez lui après tout ! Ah ben si, justement. La serpillière sur la tête, Tony resta immobile, s'attendant à ce qu'elle s'enlève comme par magie, chose qui n'arriva pas alors il l'enleva de lui même, et la posa à son tour sur son vomi, manquant de recommencer rien qu'en voyant l'étendue des dégâts.

« C'est moi qu'ai fait ça ? Y'a une telle capacité dans mon estomac ? Wow impressionnant »

Comme si c'était le moment d'admirer ses prouesses Tony, franchement... « J'ai trouvé mieux, tant pis pour lui. » Le brun avait entendu et les fixa, l'air hébété, posa alors son regard sur Jay

« Ah mais t'es vraiment gay.. Ca change tout, bwaah »

D'un revers de la main il s'essuya la bouche. Il faisait bien évidemment référence au baiser, qui entre deux hétéros, n'auraient rien eu de louche, mais là, ca prenait une toute autre tournure. Bon, Tony y réfléchirait le lendemain, là tout de suite, il avait déjà oublié ce qu'il venait de dire. Il se releva avec l'aide de Jay, qui lui essuya alors le pantalon à cet endroit très sensible chez un homme. Ca prenait vraaaiment une tournure étrange tout ça. Et sans se contrôler, le petit anaconda sembla essayer de se redresser. « Ho je crois que monsieur est bien bâti! » Et ce n'était pas rien de le dire, en essuyant il avait provoqué le réveil de la bête.

« Le monstre est réveillé, tous aux abriiiis »

Ta gueule Tony t'en dans un lieu public avec du monde autour, et c'est un mec qui est en train de te tenir pour t'aider à sortir de la salle de bain. En cet instant on ne pouvait pas faire plus gay que ces deux là. Le pire était passé, et assis sur le canapé, hormis la pièce qui tournait autour d'eux, ça allait un peu mieux. Le brun attrapa un coussin à côté pour le poser au niveau de son entre jambes, soupirant lorsque la bête se calma enfin et reprit sa position endormie. « Tu veux de l'eau ? »

« T'es gay ? »

Bah quand on est bourrés on entend ce qu'on veut hein. Il ne quittait pas son pote des yeux, tentant de rester concentrer au moins jusqu'à sa réponse.

« Nan, mais je prendrais bien une bière »

Et le voilà qui se mit à rire. Mais pas avec ce rire sexy qu'on lui connait non, plutôt avec ce bon vieux rire débile, qui sort d'on ne sait où. Une chose est sure c'est que si des filles canons se trouvaient là ce soir, l'Italien venait de griller toutes ses chances avec. Aller, bonne nuit Tony.

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Il risque fort d'y avoir de bons gros malaises le lendemain, au réveil. N'oublions pas que nous sommes en compagnie de deux bons hétéros, qui ce soit se sont tripotés - ont visiblement adorés ça - et emballés, partageant même la scène la plus romantique du Titanic. Une chose est sûr, quand le soleil sera levé, Jay ne pourrait certainement plus regardé Tony dans les yeux. En attendant il ricanait bêtement, l'observant poser un coussin entre ses jambes. « T'es gay ? »

« Non, moi c'est Jay. »

Rétorquait l'anglais, fronçant les sourcils d'incompréhension. Il avait déjà oublié la scène précédente, bien trop impatient de noyer un peu plus Tony dans ce verre de Vodka. Il lui avait fallut un bon moment avant de réaliser que le second le prenait vraiment pour un gay. Il en aurait bien joué un peu plus longtemps d'ailleurs, mais il gardait en mémoire - même ivre mort - la douleur ressentie quand l'Italien lui avait écrasé les côtes et le dos. Mieux valait en rester là...

« Bien sur que non que je suis pas gay. Enfin sauf si le professeur Owens te demande, là tu dis oui! »

L'objectif étant de faire tomber Owens, le pire prof que l'académie ait connue. Le plan de Jay est plutôt simple, faire croire au vieux que lui et Jesse (son fils) batifolent ensemble. C'est plutôt bien parti d'ailleurs, parce qu'il a remarqué que le professeur Geller les dévisageait à chaque fois qu'il les croise bras dessus, bras dessous, à l'académie. C'est pas Jay qui serait effrayé de ce genre de rumeurs, l'ayant faite courir avec Shariq dernièrement. Face au regard hébété de Tony, il balançait une main en avant tout en roulant des yeux.

« Longue histoire. Shariq aussi c'est une longue histoire... Mais j'te jure sur la tête de ma frangine, j'aime les femmes. En revanche toi, t'as des questions à te poser mon vieux. »

Il baissait les yeux furtivement vers le coussin posé sur les cuisses de Tony, avant d'hausser les épaules d'une mine moqueuse. L'autre refusant la vodka et quémandant une bière, il posait le verre qu'il avait en main et scrutait la pièce à la recherche du Saint Graal.

« Doit y en avoir à la cave... »

Sauf que lui il n'y redescendrait pas. Il attrapait plutôt un saladier de chips à sa portée, le posant entre ses cuisses pour commencer à manger comme s'il n'avait rien avalé depuis des mois. Le tout afin de bien lui faire comprendre qu'il ne lèverait pas ses fesses pour le servir. Il l'avait peut-être déjà un peu trop fait ce soir.

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« Longue histoire. Shariq aussi c'est une longue histoire... Mais j'te jure sur la tête de ma frangine, j'aime les femmes. En revanche toi, t'as des questions à te poser mon vieux. » Le regard vitreux, un sourcil haussé, l'autre non, en cet instant Tony remettait tout sa vie en question, ou alors il était simplement en train de se demander l'heure qu'il était. C'est vrai que ça faisait un moment qu'ils étaient à cette soirée et Tony avait l'impression qu'il y était depuis des jours, c'était comme si le temps avait ralentit soudainement. Oui vous ne rêvez pas, l'Italien s'égarait, parce que si au début on a précisé qu'il tient bien l'alcool, une fois bien bourré, on découvre un mec complètement contrôlé par l'alcool... Disons qu'il le tient bien, jusqu'à un certain point, et le point en question il l'avait atteint.

« On est là depuis quand ? »

Totalement hors sujet mon vieux. Juste le temps de se remémorer la question que son camarade de beuverie venait de lui poser, une grimace transforma son visage, rien qu'à cette idée il aurait pu vomir une seconde fois mais il n'était pas certain que le propriétaire de la maison lui pardonne ça, alors autant se retenir.

« NO WAY ! J'AIME LES FEMMES ! »

Cries encore plus fort mongole. Les regards s'étaient "encore" posés sur eux, et sentant tous ces yeux rivés sur eux, Tony haussa les épaules afin de leur répondre. Oui on sait qu'ils n'ont absolument rien demander mais Tony avaient très bien entendu ces voix dans sa tête, il ne les avait quand même pas imaginer !

« Quoi ?? Vous en doutez ? Vous voulez que je vous montre l'effet qu'une femme me fait ? Toi là, vas y viens t'asseoir, tu vas faire du cheval comme t'en as jamais fais, uuhhdadaa ! »

La fille qu'il avait désigné s'éloignait déjà en secouant la tête, lâchant un "espèce de malade" suffisemment fort pour que Tony entende, après quoi il soupira et reposa son regard sur Jay.

« Je suis con quand j'ai bu nan ? »

Au moins il s'en rendait compte, et le pire c'est qu'en général il évite de boire autant pour ne justement pas se mettre dans de pareilles situations. Qui aurait cru, il y a quelques années de ça, que Tony seraient le genre de mec à se foutre totalement de l'opinion des autres à son sujet. Bon, ce n'est pas tellement vrai, en fait c'est plutôt tout l'inverse, le regard des autres l'a toujours atteint, à cause de son enfance et de son adolescence peu glorieuse, mais après avoir bu, il se fout de tout, c'est pourquoi dès le lendemain, il regretterait d'avoir autant bu. Réclamant une bière ironiquement, le beau brun secoua la tête négativement après la réponse de son pote, pas question de redescendre à la cave pour le round 2, ça ne donnait pas envie du tout, de toutes façons il n'arriverait même pas à retrouver la porte de la cave alors bon...

« J'vais appeler un taxi et rentrer... tu me passes ton téléphone ? J'ai perdu le mien »

Perdu quelque part dans l'une de ses poches, et l'idée de devoir fouiller ses poches l'épuisait déjà alors autant trouver un autre moyen d'appeler le taxi.

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« On est là depuis quand ? » Jay haussait les épaules, il n'en avait absolument aucune idée. Il tentait de lever le bras pour scruter sa montre, mais relevant sa manche, il remarquait qu'il n'avait pas de montre. Il n'en n'avait jamais d'ailleurs ? Une once de réflexion logique atteignant enfin ses neurones, il partait à la pêche de son téléphone dans le fond de sa poche, et une fois en main, il allumait l'écran pour vérifier l'heure. Il était déjà deux heures.

« Assez pour avoir dépassé le couvre feu. »

Répondait-il alors, que l'autre abruti s'était jeté debout, tel un fou, brusquement, et manquant de cracher sur tous ceux qui les entouraient. « NO WAY ! J'AIME LES FEMMES ! » Reculant ses bras, sur la défensive, surprit du réveil d'Hulk, il le laissait faire son petit spectacle avant d'oser tirer sur son tee shirt pour le rasseoir, et venir tapoter son épaule, se voulant compatissant.

« Du calme Hulk, t'es acteur à Disneyland, t'es gay, c'est tout. C'est pas un drame, ya des princes super sexy qui t'attendent. »

Il se désignait d'ailleurs des pouces, avant de réaliser qu'il n'était lui même pas gay. Il fronçait alors les sourcils, descendant ses mains le long de son corps, fixant le mur du fond en y réfléchissant plus sérieusement. « Je suis con quand j'ai bu nan ? » Le visage se tournant lentement vers lui, il hochait la tête, non pas exaspéré, mais fatigué.

« Ça tu t'en rendra compte au boulot. »

Parce que sa scène fera probablement le tour des commérages de Disneyland. « J'vais appeler un taxi et rentrer... tu me passes ton téléphone ? J'ai perdu le mien » Jay n'avait qu'à baisser les yeux vers leurs cuisses pour remarquer la bosse rectangulaire que provoquait le téléphone de son ami, dans la poche de son jeans.

« Il est dans ta poche. »

Sans nulle gêne, même après le discourt de Tony, il enfournait ses doigts dans la poche du jeans de l'italien et en tirait le téléphone qu'il lui plaquait sur le torse, avant de se lever de sa chaise, et de lui faire signe de le suivre.

« J'te raccompagne, sinon tu vas finir dans un égout. »

Et c'était peu dire, parce que rien que le temps de marcher jusqu'à un passage de taxi, il avait manqué de perdre trois fois Tony, qui tentait de rentrer dans les magasins fermés, ou de pêcher dans les bouches d'égouts. C'était donc avec difficulté et l'aide d'un chauffeur, qu'il avait poussé son ami sur une banquette de taxi, obligé tout au long du trajet, de le retenir pour qu'il ne saute pas en pleine course, disait-il, pour imiter Harry Potter et Ron dans la voiture qui poursuit le Poudlard Express.

Une fois chez Tony, il lui avait encore là, fallut de bonnes minutes avant de trouver les clés du garçons, dans ses poches, et déverrouiller la porte. Lui même n'étant pas en meilleur santé, le trou était compliqué à trouver. Une fois à l'intérieur, il tirait tant bien que mal le Capitaine Américain jusqu'à sa chambre, l'aidant à ôter ses chaussures, et tombant avec lui sur le lit, complètement exténué de sa mission.

« Là, j'vais vraiment mourir. »

Se plaignait-il, à bout de souffle, et fermant ses paupières, pour sombrer dans le noir le plus total.

***

Ce n'est que quand la lumière du jour traversait les rideaux de la chambre, que les yeux du petit anglais s'ouvrait difficilement. Bon dieu, ou était-il ? Il ne connaissait absolument pas cet endroit. Ni les murs, ni les affiches les recouvrant, ne lui revenaient en mémoire. Essayant de remettre un souvenir sur sa soirée, il tournait la tête... Pour se retrouver face à un visage masculin, celui de Tony. Pris de panique à cette simple vision, il en sursautait et tombait du lit sur le sol bien froid, qui congelait ses petites fesses. ... ? Un bref regard vers ses jambes lui fit rapidement comprendre pourquoi. Il était nu comme un vert. .... ?! Vite vite vite, une explication logique. Tony, lui, un lit, no vêtements... Bon s'il avait vraiment joué les gay cette nuit, il s'en souviendrait, et il aurait mal aux fesses non ? Outre sa chute bien sûr ? Une profonde envie de chialer et de vomir le prenant, il se relevait difficilement, enfilant ses fringues, ou ceux qu'il trouvait sur le sol, et sur la pointe des pieds, il tentait de sortir discrètement de la chambre...

“Nous amis ?Jamais

Tout ça ne sortira pas d'ici

Franchement, quelle soirée. Jamais Tony n'aurait imaginé en passer une comme ça aux côtés de Jay, oui, Jay Miller, son abruti de service préféré, le seul, l'unique ! Oh des soirées du genre l'Anglo-Italien les collectionne, grand fervant de bonnes beuveries entre potes, il est courant de le voir finir dans des états pareils, quoi que non, à ce point là, c'est quand même rare, et pourtant il avait suffit qu'il se retrouve avec ce gars pour se lâcher de la sorte. Faut dire qu'ils en avaient des choses à oublié les concernant tous les deux et comme on dit, rien de tel que de l'alcool qu'on partage pour remettre les compteurs à zéro. Tout ça pour dire que les deux comparses avaient terminé la soirée dans un sale état, et tout le monde les avait vu, les imaginant même former un nouveau couple, ce qui, s'il avait été sobre, aurait fait hurler Tony, totalement hétéro !

Allez savoir comment ils avaient réussi à quitter la soirée et à rentrer. Où ? Ca, Tony l'ignorait bien, il s'était laissé trainer par Jay, qui aurait pu allé l'enterrer, il ne s'en serait même pas rendu compte de toutes façons... Avaient-ils transplané ? Le brun choisirait surement cette réponse à la question du "comment j'ai attéri dans mon lit le lendemain matin". La nuit fût mouvementé pour Tony qui fit tout un tas de rêves étranges, le pire fut certaiement celui où il était sur le pont d'un bâteau, pendu dans le vide, accroché à la barbe de Dumbledore qui l'empêchait ainsi de tomber à l'eau, et tout ce qu'il avait ressentit dans ce rêve, c'étaient les nausées du mal de mer, je vous laisse imaginer l'état de son estomac. Le pire ? C'est qu'il s'était accroché au téton de Jay, qu'il avait prit pour la barbe du directeur de Poudlard.

Si Jay s'était reveillé, Tony lui, était plongé dans un sommeil profond, ce n'est que lorsque l'autre s'agita et sortit du lit qu'il finit par ouvrir les yeux, tout aussi perdu que son accolyte d'un soir. Tout ce qu'il vit, c'est Jay s'éloignant en direction de la porte de la chambre. Mh, ça lui revenait, ces murs, ce lit, il était bien chez lui, bien couvert sous le draps, ne s'étant pas encore apperçu que lui même était tout aussi nu. C'est la voix trainante et endormie qu'il interpella l'Anglais.

« 'stu fous dans ma chambre toi... »

Les yeux collés, la bouche pâteuse, les relans de la veille, il releva doucement la tête pour le regarder, encore quelques minutes avant que les infos ne montent à son cerveau, un peu de patience...

« Qu'est ce que tu fais dans ma chambre ?! Et tes fringues, t'étais à poil ?? »

Il regarda rapidement sous le draps pour constater que mini Tony était libre comme le vent, d'un geste il se couvrit tout en se redressant. Il haussa à peine le ton avant que l'autre ne s'eclipse.

« Tu restes là ! j'te laisserais pas partir après ce que t'as fais »

... Non Tony n'avait aucune idée de ce qui s'était passer, ni de ce que lui ou Jay aurait pu faire mais l'autre avouerait surement son crime de cette façon ! Ou pas.

« T'as mal au cul ? Parce que moi non, c'est rassurant... nan ? ... Ah ma tête, j'vais pas bien là... »

C'est en général ce qui arrive après avoir piccolé comme un trou, Tony.

“ Nous amis ?Jamais

Tout ça ne sortira pas d'ici

Non de dieu, qu'avait-il bien pu faire de sa nuit ? Tout ce dont il se souvenait, c'était d'avoir ramené Tony ici, complètement ivre, puis c'est le trou noir. Il ne s'était pourtant pas déshabillé, rien, comment avait-il pu finir en tenu d'Adam ?! Honnêtement, la seule idée qui lui passait par la tête était tellement dégoûtante, qu'il en était profondément choqué de lui même. « 'stu fous dans ma chambre toi... » S'arrêtant net dans sa lancée, le britannique grimaçait, la main posée sur la poignet de la porte. « Qu'est ce que tu fais dans ma chambre ?! Et tes fringues, t'étais à poil ?? »

« Heu... »

Lâchant la poignet, il baissait les yeux vers ses vêtements, réalisant que le tee-shirt qu'il avait enfilé était à l'envers et même pas le sien. « Tu restes là ! j'te laisserais pas partir après ce que t'as fais » What ?! Séquestré chez Captain America ? Fronçant les sourcils, quelque peu vexé d'être accusé à tord, l'anglais ouvrait grand la bouche d'un air stupéfait.

« Mais j'ai rien fait, bouffon! »

« T'as mal au cul ? Parce que moi non, c'est rassurant... nan ? ... Ah ma tête, j'vais pas bien là... » Mal au cul ? Bien sûr qu'il avait mal au cul, il venait de chuter sur ses fesses. Outré, il laissait ses bras retomber le long de son corps, avant de fixer Tony avec dégoût.

« Bien sur que j'ai mal au cul, je viens de tomber sur le cul! »

Crétin. Ce n'est que là, les yeux bleus rivés sur le corps de Tony mourant, qu'il comprenait pourquoi cet abruti lui avait posé cette question. Se redressant, il tapait du pied au sol, et s'empressait de retirer le tee-shirt de l'italien, se débattant avec elle.

« Si tu m'as touché dans ton sommeil, j'te promets que je te tue gros pervers abruti dégueulasse sans gêne à la sauce bolognaise périmée! »

Pour sûr, il n'avait jamais insulté quelqu'un avec autant de mots.

« J'espère bien que tu vas pas bien! »

Les dents serrés tant il se sentait énervé et dégoutté de lui même, Jay attrapait le téléphone de Tony au passage, farfouillant de ses doigts agressifs, les musiques qu'il pouvait avoir dedans. Il s'empressait d'en mettre une en marche, montant le son au maximum, et déposant l’appareil sur l'oreiller de l'italien, près de son oreille.

« Crève charogne! »

Tournant les talons, il chopait son tee-shirt au sol, et l'enfilait tout en se hâtant de rejoindre la cuisine. Il s'y arrêtait le temps de se servir un verre d'eau pour se rincer la bouche, et crevant littéralement la dalle, il se permettait de fouiner dans les placards, mettant le bazar intentionnellement. Il sortait une boite de céréale, et plongeait sa main dedans pour en avaler par poignet. Le temps d'une petite réflexion, puis le voilà qui accourait de nouveau dans la chambre de Tony, avec les céréales. Il s'accroupit alors devant le lit, près de lui, et se penchant vers son oreille, il mâchait très bruyamment ses céréale qui craquaient dans sa bouche en un bruit atroce pour un homme en pleine gueule de bois...

“Nous amis ?Jamais

Tout ça ne sortira pas d'ici

Le réveil le plus étrange au monde pour un Tony plus inquiêt que jamais, même si ça ne se lisait pas encore sur ses traits fatigués. Pouah, la veille, il avait vraiment fait trop fort, ça faisait longtemps qu'il ne s'était pas mit dans cet état et tout ça c'était la faute de Jay ! Ouai faut bien un coupable et Tony n'allait pas s'accuser lui même. Les idées n'étaient pas encore très clairs dans l'esprit du rital qui avait vraiment du mal à émerger, tentant tant bien que mal d'analyser la situation : Lui, Jay, nus dans sa chambre, ayant visiblement dormi dans le même lit... mh, franchement quelle conclusion pouvait-il bien en faire ? Oh bon dieu, tout mais pas ça, il n'était pas prêt à se faire déflorer l'anus. « Mais j'ai rien fait, bouffon! » Aah, quelle voix criarde dès le réveil. Il pouvait en effet le croire, à moitié du tout du moins, parce qu'il ne ressentait aucune douleur à l'endroit fatidique, alleluya.

« Ca j'en ai aucune preuve direct et m'appelle pas bouffon sous mon toit ! »

On aurait dit deux gamins en pleine chamaillerie... ou alors un vieux couple mais pour l'instant, excluons ce second exemple, pas après tout ça. Pour s'assurer qu'ils n'avaient pas dérapé, Tony préféré s'inquiêter du trou de bal de Jay, espérant que ce dernier ne souffre pas d'une douleur étrange et non habituelle, qui trahirait quelque chose de trop louche pour être évoquer. « Bien sur que j'ai mal au cul, je viens de tomber sur le cul! » Quel idiot. C'était à se demander lequel des deux étaient le plus inquiêts concernant les évènements de la nuit passée. « Si tu m'as touché dans ton sommeil, j'te promets que je te tue gros pervers abruti dégueulasse sans gêne à la sauce bolognaise périmée! »

« On t'a jamais appris à fermer ta gueule un lendemain de cuite ? Il me faut du temps là.. Et de nous deux j'suis sur que c'est toi qui aurait dérapé en premier, moi, aucune chance que je désire ce corps de gringalet, alors que moi et mes muscles, on fait de l'effet. C'est moi qui vais te tuer. »

Au final, on ne saurait jamais ce qui s'était réellement passer ici, ce qui semblait être une bonne chose. Ou pas. Tentant difficilement de vaincre cette migraine qui menaçait de faire exploser sa tête, l'autre demeuré avait approché son portable de son visage, le saoulant avec l'une des musiques qui résonnaient à présent dans tout son crâne.

« Mais casses toi là ! J'vais te frapper sérieux ! »

Rien de pire au monde que les échos provoqués par n'importe quel son après une soirée trop arrosée et l'autre mioche l'avait très bien compris, d'ailleurs pourquoi il semblait être en pleine forme lui ? La vie est tellement injuste parfois. Enfin au calme, Jay avait finalement décidé de le laisser tranquille... Pff même pas il lui aurait apporté un cachet, ou montrer un semblant de compassion, tu parles d'un pote... Des bruits semblaient venir de la cuisine, faisant froncer les sourcils du british.

« Qu'est ce qu'il fout... »

Un soupire exaspéré, Tony attrapa le second oreiller de son lit et se le posa sur le visage, espérant ne plus rien entendre, mais c'était sans compter sur Jay qui revint dans la chambre et se mit à mâcher près de son oreille. C'en était trop, sans prévenir, Tony se redressa d'un bond et l'attrapa par le col, il se jeta sur lui, tombant alors à la renverse sur le corps de Jay. Prenons un court instant pour rappeler que l'Italien est à poil, c'est bon vous avez l'image ? Ils étaient donc tous les deux couchés sur le sol, l'un sur le second, qu'il ne semblait pas vouloir relâcher. Jetant un coup d'oeil rapide autour, Tony attrapa une chaussette, maintenant bien Jay au sol sous lui, puis sans prévenir approcha la chaussette de sa bouche.

« J'vais te la faire bouffer ! »

Et le voilà en train d'essayer de réellement lui enfoncer la chaussette dans la bouche, avec toute la grâce qu'un homme à poil puisse avoir bien sur.

“ Nous amis ?Jamais

Tout ça ne sortira pas d'ici

« Ca j'en ai aucune preuve direct et m'appelle pas bouffon sous mon toit ! » Cela risquait fort de ressembler à une vielle dispute de couple, mais instinctivement, le jeune anglais s'était redressé, pour fixer l'italien d'un regard réprobateur :

« Sous ton toit ou un autre, ça ne te fera pas moins bouffon! »

« On t'a jamais appris à fermer ta gueule un lendemain de cuite ? Il me faut du temps là.. Et de nous deux j'suis sur que c'est toi qui aurait dérapé en premier, moi, aucune chance que je désire ce corps de gringalet, alors que moi et mes muscles, on fait de l'effet. C'est moi qui vais te tuer. » Non mais comment il s'y croit lui ? Presque outré, le plus jeune lui balançait un vieux tee-shirt à la figure, grimaçant à la simple idée que le second soit capable de l'imaginer fantasmer sur son corps.

« Tes muscles... T'appelle ça des muscles ? T'as même pas été capable de défoncer la porte hier soir! »

Dieu soit loué il avait une bride de souvenir... Il levait les yeux à cette éclaire de génie qui traversait son esprit. Les souvenirs lui reviendraient peut-être au fur et à mesure de la journée ? Il vaudrait mieux pour son propre orgueil, sans quoi il aurait le doute sur sa propre sexualité, jusqu'à la fin de sa vie. Et mourir avec un doute sur lui même, était bien son dernier vœux. « Mais casses toi là ! J'vais te frapper sérieux ! »

« Avec tes muscles en carton ? »

S'en était suivit un orchestre aux céréales croquantes, jusqu'à ce que Tony ne lui balance un oreiller dans la figure et le plaque au sol, manquant de le faire avaler sa bouchée de travers, et donc, de l'étouffer.

« Arrête j'ai avalé de travers, j'vais mourir! »

Se plaignait-il en tentant de se débarrasser du plus costaud. Mais ce dernier étant nu comme un verre, il n'avait aucun moyen de s'accrocher à quoi que ce soit pour le renverser. Enfin peut-être quelque chose, mais Jay n'osait guère y toucher... « J'vais te la faire bouffer ! »

« Le maître a donné une chaussette à Dobby, Dobby est libre! »

Oui c'était tout ce qu'il avait trouvé à dire... Les mains plaquées sur les épaules de Tony pour l'empêcher de l'étouffer avec la chaussette. Et à peine avait-il cité les paroles de l'elfe le plus connu du monde, qu'il ricanait tout seul en hochant de droite à gauche, le visage. Il fermait d'ailleurs aussitôt son clapet pour empêcher Tony de l'étouffer avec la chaussette, sachant qu'il en serait probablement capable.

« Si tu me tue, tu seras accusé d'avoir assassiné ton amant, souviens t'en, bouffon! »

Ce serait amusant dans les chroniques... Beaucoup moins pour son image. Fatigué de supporter le poids du jeune acteur, Jay se résignait à employer les gros moyens. Il relâchait une épaule de l'italien pour glisser sa main vers l'entre jambe de ce dernier afin d'y donner un petit coup, pas assez pour le plier en deux comme lors de leurs combats d'Avengers, mais assez pour le faire sursauter et se défaire de lui. Il s'empressait de profiter de l'avoir déstabilisé pour se relever, et il lui balançait sa couette sur la tête pour le cacher de sa vue.

« Des deux, c'est toi qui m'a plaqué au sol tout nu. Souviens toi de ça,
et assume un peu! »

C'est qui le plus gay des deux maintenant ? Plutôt fier de celle là, il rattrapait sa boite de céréales pour en ravaler une poignée, le cul contre le bureau de Tony, comme si de rien n'était.

(Désolé c'est tout pourri, ma reprise est dure dure :bulle:

)

“Nous amis ?Jamais

Tout ça ne sortira pas d'ici

« Tes muscles... T'appelle ça des muscles ? T'as même pas été capable de défoncer la porte hier soir! » Mais de quelle porte parlait-il ? Une seconde de réflexion dans l'esprit de Tony qui ne voyait vraiment pas de quoi il pouvait bien parler, d'ailleurs en y pensant... Que s'était-il passer hier soir parce qu'à part un gros trou noir et une migraine insoutenable, c'était le néant dans la tête du bel Italien. Mais là n'était pas le sujet, il fallait mettre une terme à la vie de Jay avant que sa tête explose, et pour ça, rien de mieux qu'une bonne paire de chaussettes -sales bien sur- pour y parvenir, parce que oui c'est bien connu, la chaussette tue. « Avec tes muscles en carton ? » Il cherchait vraiment à recevoir des coups de bâton celui là, une chance pour Jay que Tony ne soit pas en état de réellement se servir de ses soit disant muscles en carton parce qu'il aurait vite fait de déchanter, ils sont nombreux ceux qui ont osé le défier et qui ont finit dans un lit d'hôpital. Se moquer de sa force, c'est un peu comme traiter Marty Mcfly de mauviette, vous voyez où je veux en venir ? Sauf que contrairement à Marty, Tony lui, il a vraiment de la force. « Arrête j'ai avalé de travers, j'vais mourir! »

« Tant mieux, tu me ficheras la paix comme ça »

Il voulait donc réellement le tuer ? Quel homme horrible.
Mais non voyons, il ne voulait pas gâcher sa vie à cause de Jay, il n'était pas un motif valable, ça n'apporterait rien à son image. Retour donc à la chaussette qu'il tenta de lui faire avaler, complètement nu sur lui, se fichant bien que le mini captain se balance de droite à gauche librement tel un drapeau de victoire qu'on agite.

« Arrête de bouger espèce de têtard ! »

C'est qu'il s'agitait l'asticot, mais la chaussette avait au moins toucher les lèvres de Jay, ce qui lui laisserait un petit goût de pied pour la journée, une semi-victoire pour Tony. Malheureusement le brun n'avait pas imaginé la suite, et la légère douleur qu'il sentit au niveau de son entre jambes suffit à le faire reculer, quelle idée d'être aussi sensible aussi, il faudrait qu'il songe à faire faire un mini bouclier pour se protéger, juste au cas où ! Jay lui jeta la couette dessus, qui le couvrit à moitié, et après un soupire, Tony s'approcha de son armoire, en tirant un boxer qu'il enfila, par peur d'attraper un coup de froid. « Des deux, c'est toi qui m'a plaqué au sol tout nu. Souviens toi de ça, et assume un peu! »

« Et des deux, celui qui vient toujours tripoter l'autre entre les jambes, c'est toi, tu dois sérieusement avoir des penchants homo, alors remets toi en question, ou accepte ce que tu es »

C'est vrai après tout, ce n'était pas la première fois que Jay s'en prenait à cet endroit, et si ce n'était qu'une feinte pour avoir le privilège de toucher la virilité de Tony ? On t'a percé à jour gringalet. Tony approcha alors de Jay en baillant, lui prenant le paquet de céréales pour s'en prendre une poignée.

« J'te fais un café ? »

Quand j'vous dis, un vrai couple. Et le pire c'était la tranquillité de Tony à lui proposer ça, comme si rien ne venait de se passer, ni leur nuit ensemble, ni cette bagarre improvisée, non franchement, il ne faut même plus chercher à les comprendre ces deux là.

“ Nous amis ?Jamais

Tout ça ne sortira pas d'ici

« Et des deux, celui qui vient toujours tripoter l'autre entre les jambes, c'est toi, tu dois sérieusement avoir des penchants homo, alors remets toi en question, ou accepte ce que tu es » Honnêtement, Jay était loin de se considérer le plus homo des deux. Après tout, aux toilettes hier soir, le quel des deux a eu le plus de problème dans son pantalon quand l'autre s'est penché vers lui ? C'était même surprenant avec la dose d'alcool qu'il avait déjà dans les veines à ce moment là. Mais il préférait ne rien ajouter, à l'évidences, l'italien ne lui laisserait jamais le dernier mot. Le plus important étant que dans ses pensés, il savait qu'il avait raison. « J'te fais un café ? » La tension semblait étrangement retombée, sans qu'il n'ait vraiment cherché quoi que ce soit. Comme quoi, ces deux là étaient fait pour s'entendre, tel un vieux couple marié depuis des années. Leur amitié tiendrait sûrement à leurs disputes, et cela amusait fortement Jay. Bien que... L'histoire de cette nuit le turlupinerait certainement un petit moment.

« Volontiers, avec un zeste d'aspirine! »

Pour assumer le reste de la journée, ce serait même indispensable. Bien sûr, le temps d'avaler un petit déjeuner rapidement, aucune des deux n'avait remit sur le tapis ce qui venait de se passer. Peut-être qu'aucun des deux ne voulait vraiment y repenser ? Jay préférait s'assurer à lui même que rien ne s'était passé, et comme il n'en n'avait aucun souvenir, c'était probablement vrai. Après tout, ce serait assez choquant pour que sa mémoire s'en souvienne. Pour ne pas être en retard au travail, il avait filé en vitesse après avoir avalé sa tasse, prenant soin de taper le derrière du crâne de Tony avant de s'éclipser.

(End pour ma part, mais réserve moi un topic avec Tony ou Shariq pour bientôt, Jay va avoir besoin de causer prochainement :nian:

)

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(end) Il fait soif, nan ? feat Jay.